Mes filles sont couchées, petit dodo d’après-midi, car elles ont eu une grosse journée hier. On a passé la journée jusqu’à tard le soir au camping Les Cèdres chez des amis de mon conjoint. Belle journée j’ai adoré. Peut-être pas tout un été, mais une journée, c’était pas mal cool. Merci Julie et Yannick !
Depuis quelques temps, je tourne en rond et je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Quand je me tire aux cartes des anges, les trois mêmes cartes ressortent tout le temps : patience, maternité et conscience spirituelle. Ce qui veut dire : soit patiente, occupe toi de toi et de tes enfants, et le reste viendra par la suite au moment voulu.
Là je clique sur une application Facebook pour un oracle de mes anges et voici ce qu’ils me disent : «Vous n’avez pas besoin de trouver à tout prix un but à votre vie, si vous ne savez pas quoi faire, donnez de l’amour aux autres et à vous même, vivez l’instant présent et le reste suivra naturellement.»
J’avoue que je suis restée bouche-bée. Je m’attendais une autre ineptie. J’avais demandé quand est-ce que j’allais vivre dans l’abondance et le luxe, bref quand est-ce que mon compte de banque sera plein ? Mais ma vraie question dans le fond de mon coeur, c’est qu’est-ce que je vais faire de ma peau ? Il y a quoi après mon chômage et pour quand ? Je suis un peu, beaucoup en questionnement ces temps-ci. Et voilà ce que les anges de Facebooke me répondent. Je suis restée bouche-bée. Comme c’était approprié comme message ! C’est ce qu’ils essayent de me faire comprendre depuis un certain temps déjà, mais j’ai la caboche dure faut croire. J’ai un peu de difficulté à décrocher pour vivre l’instant présent parce que je me dis tout le temps que ça va finir bientôt, que j’ai pas le choix de retourner travailler bientôt, mais en quoi et où ? Et au lieu d’en profiter, je bloque sur ce qui s’en vient. Parce que je me dis que si s’embarque à fond le train, je vais trop aimer ça et que ça va me faire «bip bip bip» de retourner travailler. Alors je bloque. Faut que je lâche prise, mais c’est pas facile de sauter dans le vide…
Les chroniques d'Aragonne 